PARADOXE - Editions Le Manuscrit

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PARADOXE

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Cedric Blondeau

Présentation

Le voyage dans le temps est-il possible? C'est là, l'un des sujets abordés dans cet ouvrage. Mais, il est loin d'être le seul, fantômes, vampires, anges et autres créatures démoniaques sont aussi de la partie. Plongez-vous dans l'univers d'un jeu vidéo puis découvrez avec horreur la date de la fin du monde... Pénétrez dans l'esprit d'un tueur paranoïaque puis affrontez les créatures de l'enfer... "Paradoxe" aborde tous les grands thèmes du genre fantastique avec un oeil nouveau. Bienvenue dans le monde de l'étrange et de l'inconnu!

Extrait du livre

Vers 17H00, le même jour, John décida de se rendre chez le vieux fermier. En arrivant au sommet de la colline qui surplombait les terres du vieux Clark, un grondement de tonnerre lui fit penser qu'un bel orage se préparait. Il descendit le petit chemin de terre qui se prolongeait jusqu'aux champs de maïs puis emprunta la petite allée pavée qui menait à la ferme. Le ciel s'était rapidement assombrit et lorsqu'il posa le pied droit sur la première marche du parvis, un second grondement de tonnerre vint résonner à ses oreilles. Il tourna son regard vers les cieux en content les secondes qui s'écoulaient : – 5 secondes, laissa-t-il échapper quand un magnifique éclair bleuté s'offrit à ses yeux, il est plus très loin celui là ! Il frappa à la porte une première fois. Pas de réponse. Sa seconde tentative n'eut guère plus de résultat mais il pris la décision d'entrer de toute façon, dusse-t-il pour cela enfoncer la porte. La pluie venait de commencer à tomber au moment où il parvint à ouvrir la porte et à se glisser à l'intérieur. Tout était calme, trop calme et la fine couche de poussière qui recouvrait les meubles laissait croire que personne n'avait mit les pieds ici depuis plusieurs jours. Il fit rapidement le tour des pièces du rez-de-chaussée, ce qui fut assez rapide étant donné qu'il ne comportait que deux pièces et un petit débarras. Suite à quoi, il entama la montée des marches qui le conduisirent à «l'étage». En fait d'étage, il s'agissait simplement d'un grenier qui avait été aménagé en trois petites salles mansardées. Il pénétra dans la première qui devait être la chambre de Clark. Elle ne contenait qu'une armoire, un bureau et un lit d'une personne. A quoi aurait bien pu lui servir un lit double, le vieux Clark avait toujours vécu seul et Dieu seul sait ce qu'il pouvait bien faire d'un aussi beau bureau. Il ne savait ni lire ni écrire, il a toujours été fermier et n'avait même jamais mis les pieds dans une école. Mais John ne prit guère le temps de réfléchire à cela, à peine avait-il franchi l'encadrement de la porte que son regard s'était braqué sur le lit. Les draps étaient couverts de sang, du moins, c'est ce qu'il pensait, ils étaient maculés d'une énorme tâche d'un rouge très sombre et de plusieurs autres plus petites. Si c'était bien du sang, il devait être là depuis pas mal de temps car il avait tellement séché que lorsque John voulu soulever les draps, ces derniers n'avaient plus la souplesse du tissu, on aurait plutôt dit des feuilles de papier rigides. Il dut tirer d'un coup sec pour arracher le drap de la chose à laquelle il était collé. John ne put s'empêcher de détourner la tête lorsque ce qui devait être les restes du vieux Clark se dévoilèrent à ses yeux. Ce n'était même plus un cadavre, tout juste un squelette en décomposition recroquevillait sur lui-même, dans la position du fœtus. Il se précipita à la fenêtre ouverte pour reprendre un peu d'air pur car l'odeur qui se dissipait des restes du vieil homme lui était vite devenue insupportable. L'orage avait redoublé depuis son entrée dans la ferme et la clarté diffusait par un nouvel éclair lui permit d'entrevoir une grande tâche sombre au milieu des champs. Il attendit que la foudre frappe à nouveau pour essayer de localiser précisément la tâche et pour tenter de comprendre de quoi il s'agissait exactement.

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