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De l'homme de lettres au philosophe des Lumières:
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Jean-Jacques Tatin-Gourier
Présentation
L’article « Philosophe » de l’Encyclopédie dessine, au midi du siècle des Lumières, un modèle qui embrasse indissociablement le savoir, la cité et son devenir historique. La préservation et le développement des connaissances incombent à un philosophe qui doit concilier l’exercice de son esprit critique – indispensable à l’éradication des préjugés et des superstitions –, l’élaboration des connaissances nouvelles – l’une des conditions essentielles du progrès – et l’écoute du prince, détenteur du pouvoir politique et réformateur virtuel. Ce modèle est cependant mis à mal par les difficultés que connaît la collaboration des philosophes avec les absolutismes éclairés européens. La figure du philosophe œuvrant au service du progrès humain s’avère par là même très vite instable et précaire : minée tant par les exigences inattendues de l’absolutisme éclairé que par les pressions conservatrices (évidentes avec l’échec de la réforme de Turgot) qui ravivent la mémoire d’un obscurantisme abhorré. Plusieurs autres facteurs accroissent la part du doute quant à la «mission» et au statut du philosophe. Les grandes remises en cause de Rousseau ébranlent les certitudes du camp philosophique quant à l’histoire-progrès. Les questions de Diderot et des matérialistes conduisent à des affrontements internes aux Lumières. A partir de 1780, l’essor de l’occultisme – avec les succès parisiens de Mesmer et de Cagliostro notamment – est flagrant.
Extrait du livre
L’article « Philosophe » de l’Encyclopédie, rédigé par Du Marsais, dessine, au midi du siècle des Lumières, un modèle qui embrasse indissociablement le savoir, la cité et leur devenir historique. La préservation et le développement des connaissances incombent à un philosophe qui doit impérativement concilier l’exercice de son esprit critique – indispensable à l’éradication des préjugés et des superstitions –, l’élaboration des connaissances nouvelles – l’une des conditions essentielles du progrès – et l’écoute du prince détenteur du pouvoir politique et réformateur virtuel. Ce modèle est cependant mis à mal par les difficultés que connaît la collaboration des philosophes avec les absolutismes éclairés européens. Interviennent aussi les craintes toujours résurgentes en France, de crises en crises, d’une régression historique vers les pires séquences de l’histoire nationale : la hantise des violences des guerres de religion est ainsi patente chez Voltaire, tandis que, chez Malesherbes, s’énonce une volonté d’oubli manifeste dans la mise en place du retour légal des protestants exilés (1786). La figure du philosophe oeuvrant au service du progrès humain s’avère par là même très vite instable et précaire : minée tant par les exigences inattendues de l’absolutisme éclairé que par des pressions conservatrices (inévitables avec l’échec de la réforme de Turgot) qui ravivent la mémoire d’un obscurantisme abhorré. Mais il est bien d’autres facteurs qui accroissent la part du doute quant à la « mission » et au statut du philosophe. Les grandes remises en cause de Rousseau et du rousseauisme – bien au-delà du Discours sur les sciences et les arts en 1750 – ébranlent les certitudes du camp philosophique sur le progrès et sur les justifications traditionnelles de la souveraineté politique (discours du droit paternel, théories contractuelles « classiques »). Quant aux questionnements menés par Diderot et les matérialistes, ils conduisent à des affrontements internes aux Lumières (réfutation d’Helvétius par Diderot ou encore, pour ne citer que cet exemple, dénonciation voltairienne de la « clique » holbachique).
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Domaine
Recherche et Université
Collection
Réseau Lumières
Public(s)
tout public
Nombre de pages
301
ISBN
978-2-304-03814-9
EAN
9782304038149
Date de parution
20.09.2011
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