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Sur l'Aile d'une Libellule
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Mathilde K. Régnier
Présentation
Lorsque la chance omet de se pencher au dessus d'un berceau, que la vie s'acharne sans laisser de répit, les moyens de combattre ce qui nous ronge sont variés. Ici, des cris, des hurlements, des peines, confiés au papier à l'heure où seule la lune luit par delà les nuages.De maux en mots dévoilés, dessiner un chemin parmi les ronces, guidé inévitablement par l'espoir, l'espoir d'apercevoir le bonheur à la lueur d'un nouveau demain."Sur L'aile d'une Libellule" c'est tout cela et bien plus encore, une âme à fleur de peau, un cœur en manque d'amour faiblissant chaque jour davantage d'être loin de lui : l'A. Un recueil empreint d'une rare sensibilité fidèle à l'âme qui guide cette plume du bout des doigts, par habitude …de solitude.SC
Extrait du livre
D'HEURTS EN HEURES Sonne minuit à l'horloge assassine, La rose que je fus a perdu ses épines, Au creux d'un port désert J'ai laissé l'oiseau voler mon âme amère. Sonne une heure à l'horloge centenaire, J'ai changé mon coeur de cuir en vair Abandonnant à l'inconnu mon reste de vie Croulant sous trop de larmes et combien de mépris. Sonnent deux heures à l'horloge vieillie, Mon corps se fane, implore l'oubli, L'espoir s'est éteint comme on éteint le soleil, Le monde m'a fuit, l'a suivi le sommeil. Sonnent trois heures à l'horloge vermeille, La ville dort, moi je veille Quelques rêves que je berce tendrement Au creux de quelques larmes et autant de serments. Sonnent quatre heures à l'horloge d'antan, Passent les étoiles, file le temps Je berce mes prunelles à l'éclat de la nuit Et soudain me revient ce manque de Lui. Sonnent cinq heures à l'horloge ternie, J'ai dompté l'absence, apprivoisé l'oubli, Quelques secondes galopent encore Chantent ma peine et mes remords. ARABESQUES POUR ABANDON J'ai dessiné des arabesques Sur le papier jauni Quelques traits romanesques, Dictés par la nuit. De volutes en sillons J'ai dessiné l'abandon, Le refus, le rejet, La douleur d'avoir un jour aimé, L'ultime départ Quand il est déjà trop tard. J'ai peint des arabesques Pour une fin annoncée, Sans le moindre prétexte, Il fallait renoncer. J'ai dessiné quelques traits grossiers De ce qu'aurait pu être l'histoire Des contours au fusain, tout en dégradé, Un peu de gouache, un pinceau, Puis j'ai sorti du tiroir Quelques souvenirs, une photo. J'ai voulu peindre une autre issue À l'abandon absolu, Mais je ne suis parvenue Qu'à une feuille gondolée, Papier imbibé D'une blancheur immaculée. On n'a jamais vu les larmes, Révéler au papier nos drames. SI TU VIENS Moi qui t'ai tant désirée Au creux de mes insomnies barbares Telle un oiseau emprisonné Avec ce coeur pour rempart. Moi qui t'ai tant cherchée De verres en vers A en rire, à en crever Prendre ce destin à revers. Moi qui t'ai tant appelée De sanglots longs en sanglots courts Telle une sorcière je me suis brûlée A ta langue de velours. Voilà que tu t'en viens D'un pas confiant et serein, Aurais-tu reçu mon appel un peu tard Je veux des rêves plus de cauchemars. Voilà que tu te dessines Fière, élancée, madone immortelle, Déjà ta silhouette se devine De mes boulevards à mes ruelles. Je t'entends déjà Traverser les monts et les plaines, Balayant tout devant toi A en perdre haleine. Je te vois déjà Lisser tes beaux atours Mais quand sonnera le glas Par pitié pas de détours. Sois douce ô ma promise Dis moi que j'ai un peu vécu Même si les mains dont je suis éprise Ne caresseront jamais ma peau nue. Sois tendre ô mon absolue Porte lui ce message, Quand son heure sera venue Je l'attendrai sur un nuage. Sois fidèle ô mon amie, Dis leur combien je les aime Que je garde leurs rires et leurs cris Dans mon coeur comme diadème. Sois caresse ô ma peine Jure lui qu'il fut mon unique, Qu'il me pardonne ma rengaine De ne jamais concevoir notre triptyque. Dis leur, dis lui Qu'après la vie, il y a moi Dis leur, dis lui, Qu'après la vie, il y a mes bras.
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Domaine
Livres Fiction et Littérature
Sous-domaine
Poésie/Slam/Contes
Public(s)
tous publics
Nombre de pages
111
ISBN
2-7481-7166-7
EAN
9782748171662
Date de parution
26.04.2006
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