Peut-être un ailleurs - Editions Le Manuscrit -

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Peut-être un ailleurs

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Alain Maire

Présentation

Aristote avait dit : Il y a trois sortes d'hommes, les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer. Dans Peut-être un ailleurs, Alain Maire nous conte l'histoire de sept hommes et deux femmes qui partent sur les mers ensemble à la recherche de quelque chose de précis. Leur expédition a pour but de retrouver une épave et la preuve que les naufragés ont survécu. Alors oui, il y a les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer, mais ils y a aussi les disparus et les autres, ceux qui vivent plusieurs vies entre plusieurs mondes. Au fil des pages nous rencontrons des situations et des personnages peu ordinaires. Qu'aurions-nous fait à leur place ? Est-ce que cette histoire est une fiction ? Existe-t-il un ailleurs ?

Extrait du livre

Pourquoi avons-nous décidé de partir ? Nous avons certainement tous une bonne raison individuelle et probablement un sentiment général de déception de la vie que nous menons actuellement. Ce sentiment nous pousse à partir à la recherche d'un monde différent. Nous voulons vivre autre chose. En sortant du restaurant, Delphine me pose la main sur le bras et me dit : - Tu as entendu ? - Non. Entendu quoi exactement ? - Une voix qui disait distinctement : Renoncez à poursuivre votre voyage. - Mais non Delphine tu as des hallucinations, tu as bu trop de marsala. Nous étions arrêtés au milieu d'une petite ruelle, un peu interloqués l'un et l'autre, plus très sûrs de ce que nous avions entendu ou pas, lorsqu'un homme que nous n'avions pas remarqué mais qui ne se trouvait qu'à quelques centimètres de nous, dit : - Tout à fait exact, renoncez à poursuivre votre voyage. Le temps de réaliser qui avait parlé, Delphine et moi, nous regardons et emboîtons le pas de l'homme qui commence à se perdre dans le dédale des petites rues piétonnes. Il ne marche pas très vite. Est-ce qu'il se doute que nous le suivons ? Il entre dans un bar. Nous entrons aussi. Il s'accoude au comptoir et commande un rhum avec du miel. Nous allions l'aborder lorsqu'une voix perçant le brouhaha de la salle, nous appelle : - Ugo, Delphine qu'est-ce que vous faites là ? J'ai maintenant la conviction qu'il existe un monde parallèle appelé El Swernada. Il existe des passerelles entre ce monde et le notre. Les gens qui y vivent nous envoient des signes pour nous dissuader de les rejoindre. Pourquoi ? Plusieurs hypothèses me traversent l'esprit : 1°) Ce monde est meilleur que le notre et ses habitants se protègent d'une invasion d'intrus qui apporteraient de mauvaises habitudes. 2°) Ce monde est moins bon que le notre et ses habitants prisonniers mais altruistes veulent nous éviter de nous faire piéger comme ils le sont eux-mêmes. 3°) Ce monde est différent du notre. Meilleur par certains côtés et moins bon par d'autres. Il existait indépendamment du notre jusqu'à ce que le navigateur La Pelouse puis d'autres après lui réussirent à s'y rendre mais pas à en revenir. Si personne n'en est revenu, il peut à nouveau y avoir plusieurs raisons à cela : 1°) C'est techniquement impossible, courants contraires trop forts, tourbillons, phénomènes météorologiques ou magnétiques, trous noirs, vortex espace-temps, lois physiques inconnues, forces mystérieuses … 2°) C'est une volonté déterminée de ne pas en revenir. Mais en ce cas pourquoi Brian Alpha a-t-il essayé de communiquer en envoyant sa bouteille à la mer ? 3°) Peut-être que des personnes en sont revenues ou y vont et en reviennent régulièrement mais ne le font pas savoir.

Les avis des lecteurs

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Colette Combet

19.03.2009

Le passage ouvre les portes d'un monde ailleurs, et comme je suis curieuse, j'ai envie de jeter un oeil.

Christine Camisoli

12.04.2009

Comme dans "Une journée pas du tout rêvée" dans "Peut-être un aileurs" encore une fois j'ai été transportée. Et encore une fois j'ai adoré. Une lectrice (Lyon)